47,9 millions d’euros de financement européen pour le rail belge
Les résultats de l’appel à projets 2023 du programme Connecting Europe Facility ont été annoncés à la mi-juillet 2024. Infrabel et la SNCB bénéficieront de financements européens à hauteur de 47,9 millions d’euros afin de soutenir leurs projets qui contribueront au développement et à l’amélioration du réseau transeuropéen de transport (RTE-T).
Deux projets ferroviaires belges, soutenus par le SPF Mobilité et Transports, ont été sélectionnés par la Commission européenne dans le cadre de l’appel à projets 2023 du programme Connecting Europe Facility dédié au transport. Ce programme est l’instrument financier dédié aux investissements stratégiques ayant pour objectif de mettre en œuvre un réseau transeuropéen de transport performant. Ce réseau, dont la nouvelle législation entre en vigueur à partir du 18 juillet de cette année, a pour objectif de faciliter la circulation des passagers et des marchandises en Europe, principalement au moyen de modes de transport durables, comme le ferroviaire et les voies d’eau navigables.
Au total, près de 48 millions d’euros de subvention ont ainsi été accordés par la Commission européenne. Parmi les deux projets retenus, l’un est porté par lnfrabel et l’autre par la SNCB.
Projet porté par Infrabel
Le projet porté par Infrabel concerne le développement de l’infrastructure ferroviaire sur différents tronçons entre Louvain-la-Neuve et la frontière luxembourgeoise. Ces tronçons font partie du projet EuroCap-Rail, un projet transfrontalier qui vise à relier les sièges des institutions européennes Bruxelles, Luxembourg et Strasbourg. Les travaux ont pour objectifs d’optimiser et moderniser la connexion sur le territoire belge.
Le projet devrait obtenir un cofinancement CEF à hauteur de 20,12 millions d’euros.
Projet porté par la SNCB
Le projet de la SNCB permettra d’équiper 506 véhicules avec l’ETCS (European Train Control System), le système européen de sécurité et de signalisation ferroviaire. Ce système a pour vocation de remplacer les différents systèmes existants dans les pays européens par un seul système uniformisé et plus sécurisé permettant une meilleure interopérabilité lors des passages aux frontières.
Le projet devrait obtenir un cofinancement CEF à hauteur de 27,83 millions d’euros.